jeudi 16 septembre 2010

Les Runaways: Premier avis après la sortie

Le film a l'air plutôt bien accueilli en France mais quand est-il du coté des critiques de cinéma?

L'avis de Première.fr
Moins hollywoodien que Walk the Line (2006) et moins barré que I’m Not There (2007), Les Runaways pourrait se résumer à un biopic musical bien foutu mais, in fine, anecdotique. Ce serait une erreur de le penser, la même que celle que l’on pourrait commettre en se hasardant à écouter les albums du groupe. Le film porte en lui cette rage adolescente qui fit de Joan Jett et Cherrie Curie des pionnières et des légendes. Porté par la photo de Benoît Debie, le long métrage reconstitue sur le vif le L.A. des seventies comme si on y était. On ressent l’émulation artistique comme on comprend l’amertume d’être reléguées au rang de poupées. Même si elle ressemble parfois à un plan de carrière pour casser une image trop proprette, l’attitude trash de Kristen Stewart et de l’ex-baby star Dakota Fanning se lit, dans le récit, comme une revendication féministe pour obtenir les mêmes droits à l’alcool, aux drogues et aux montées d’hormones que les garçons. Bien plus qu’une hagiographie un peu niaise, Les Runanaways réussit à transmettre, au travers de cette révolte, l’essence du rock.
Source: premiere.fr

L'avis de ecranlarge.com
Mais après un épisode relatant la délirante tournée au Japon (et conforme à la réalité dans tous ces excès), la suite de l'aventure se focalise bien trop sur les tensions internes et la déchéance de Cherrie Currie, qui va passer trop vite du stade de leader sexy à celui de toxico. D'ailleurs, l'impact du groupe dans le monde rock est grossièrement éludé (quelques coupures de presse en surimpression en tout et pour tout) et surtout le destin des autres membres du groupe est complètement occulté, en particulier celui de la guitariste Lita Ford qui eut son heure de gloire en solo dans les années 80. Le côté cliché du rôle de Dakota Fanning ne nous donne aucune empathie, laissant alors toute envergure à Kirsten Stewart pour lui voler la vedette et s'imposer définitivement comme une des meilleures actrices de sa génération.
De ce déséquilibre né de la mauvaise gestion entre l'ascension et la chute du groupe, des quelques approximations qui gèneront les puristes et de la portion congrue de la musique, The Runaways échoue à être la bombe rock tant attendue. On trouvera quelques compensations par la manière dont est montrée cette nouvelle forme de féminisme portée par des adolescentes mal dégrossies et surtout dans les performances physiques de Fanning et Stewart, qui laissent passer leurs émotions à fleur de peau avec grand talent. Comme dans cette dernière scène d'échange téléphonique où pointe toute la nostalgie d'un paradis perdu.
Source: ecranlarge

L'avis de lefigaro.fr
Ces filles-là ont décliné le rock au féminin! The Runaways, groupe apparu en 1975, rêve de gloire d'abord et la vit ensuite. L'ascension fulgurante de ces deux ados est traitée avec humour, sans tomber dans le mauvais Sexe, drogue et rock'n'roll.
Source:
lefigaro

Pour lire d'autres critiques ici
Source: cinemovies

Et vous que pensez-vous du film et de la prestation des filles?

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